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  • stephanepoiroux

Putain, 4 semaines, c’est long … et ce n’est pas fini !

40 nuances de confinement


4ième semaine de confinement débutée …


J’essaie toujours de m’imposer un rythme d’activité précis : lever 7 h, petit déjeuner, 10’ d’informations, lecture, 30’ à 1 heure de yoga/gainage, activité de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 ou 18 h (télétravail ou jardinage suivant les jours), footing d’1 heure, un jour sur deux, film ou série en famille le soir … tout ceci ponctué, bien sûr, par quelques tâches « ménagères » pour le bien vivre de notre communauté familiale.


Une idée sympa à partager : pendant les vacances scolaires de Pâques, chaque membre de la famille proposera une activité pour l’ensemble de la famille…

Pour Guillaume, mon fils cadet cela sera les « Jeux Olympiques » (carrément, chez nous on fait toujours dans la « mesure ») d’Angire (le hameau où nous habitons) : 6 épreuves, mélange de force et d’agilité … qu’il devrait normalement toutes remporter (d’ailleurs c’est pour cela qu’il les a choisies).

C’est marrant et cela me fera un bon entrainement de m’y préparer : slackline, ping-pong sans raquette, exercice de la « chaise », suspension bras tendus sur 2 chaises, 20 mètres à 4 pattes avec un bâton coincé sur la nuque (je ne vois pas trop ce que cela peut donner) et enfin équilibre à 2 jambes sur un disque d’équilibre …

Il me tarde de voir ce que les autres membres de la famille vont proposer. Moi, je pars sur un escape game … que je n’ai pas encore imaginé 😊. Bon, c’est clair qu’il va falloir que j’intègre une phase de réflexion/conception de ce jeu dans mon planning déjà HYPER chargé.

Plus le temps de confinement passe, plus mes courses préparatoires s’annulent les 1 après les autres, plus j’accumule du retard dans ma préparation, plus je repousse mentalement d’une année l’échéance « Tor des Géants » et plus j’éprouve le besoin de lire des bouquins de sport sur des histoires un peu folles.


- 40 nuances de triathlètes – Nicolas DA CUNHA :


C’est le cadeau de noel offert par mon fils aîné Rémi à ses parents l’hiver dernier.

A priori, il pense que ses parents n’ont pas encore fait le tour des défis sportifs.

Et, il a raison … car j’ai quelquefois répété que faire un Ironman, le jour de mes 50 ans, ça aurait quand même de la gueule…


Bon, c’était à l’époque (il y a 2 ans) où je m’étais planifié une montée en puissance progressive en triathlon :

- Triathlon Sprint effectué 1 mois avant la diagonale des Fous (septembre 2018) : avec ma femme, nous avons adoré, même si on trouvait que les gens se prenaient trop au sérieux … en tout cas, il n’y avait pas le côté convivial que l’on trouve sur les trails … à vérifier sur d’autres triathlons.

- « Swim and run » de l’ile de Ré, en relais et en version longue distance (septembre 2019) : soit, pour moi et mon partenaire Jean Sébastien, 15 km de course à pied, ponctués par 2,2 km de nage dans l’océan. Nous avions décidé de ne pas nous attacher (c’est possible sur ce type d’épreuve), estimant sans doute qu’à niveau identique, chacun serait juste focalisé sur sa propre capacité à finir chaque portion, surtout pour la natation.

J’ai trouvé ça vraiment sympa de courir et nager toujours en binôme … et puis, il y avait Cécile (ma femme) et Médy sur le premier relais. Ils ont fait quasi les mêmes distances que nous … et avaient décidé, eux, de s’attacher (peut-être devrais- je en parler à ma femme pour connaître ses motivations).

Du coup, ça a été une épreuve vraiment partagée. Et cela s’est bien passé alors que c’était tout juste 2 semaines après l’UTMB : pas de courbatures, ni de fatigue. Nous avons même fini 1er en équipe mixte sur ce format…sur 2 équipes … « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».


En revanche, 2019 devait être aussi l’année de mon premier triathlon M … Le planning familial très perturbé de cette année ne m’a pas permis de programmer cette épreuve.

2020, devait être aussi l’année de mon premier half ironman …

Mais bon finalement, comme j’aurais 50 ans en 2023, ces 2 années de retard collent plutôt pas mal avec mon objectif initial.

Et puis forcément, 3.8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 en course à pied, ça interpelle, ça paraît irréalisable, mais ça peut faire rêver !

Il paraît qu’alterner les disciplines est moins traumatisant pour le corps … bon, là j’ai un doute, vu l’entrainement nécessaire à faire sur chacune des disciplines.

Alors, le sujet ayant été posé, revenons maintenant à ce livre … non sans être revenu sur une dernière de mes motivations : le titre et les souvenirs agréables que j’y associe !

« 40 nuances de triathlètes », c’est forcément un clin d’œil à « 50 nuances de Grey » … les hommes, dont leur femme a lu ce livre, voient sans doute ce que je veux dire !

Bon après lecture des 2 livres, je crois que leur seul point commun c’est le côté un peu « sado-maso » des différents personnages de chacun de ces livres.

« 40 nuances de triathlètes » est finalement décomposé en 2 parties : une première partie « Triathlon et Ironman, côté coulisses » qui nous permet de découvrir le monde du triathlon ou d’approfondir nos connaissances, une seconde partie « les portraits » regroupant 40 interviews de triathlètes, tous de niveaux différents, tous avec une histoire différente, mais tous, ayant couru un Ironman et rassemblés autour de l’idée d’aller « jusqu’au bout de leur rêves ».

La première partie illustre le triathlon en analysant 40 de ces aspects :

- Le triathlon : c’est quoi, quels sont les différents formats, le nombre de licenciés, les grandes dates en France et les épreuves dérivés, le label Ironman.

- Les triathlons emblématiques : Hawai, Vichy, Embrunman, Ch’Tri Man, XXL Corsaires, Frenchman, AlpsMan, BearMan, Evergreen, Tours’Man, AlTriMan.

- Focus sur des points précis : les tarifs, drafting, rolling start, temps limite, nombre de calories brûlées, budget pour s’équiper, les triathlètes de légende …

La seconde partie est une succession de portraits avec forcément des histoires et des personnages singuliers, intéressants et inspirants. Des défis plus fous que les autres pour certains tant la marche qu’ils ont dû franchir pour terminer un Ironman semblait, au départ, démesurément haute.

Difficile quand même d’en choisir 2 ou 3 pour illustrer tout ça, mais allez je m’y colle, même si cela reste subjectif :

· Cyril Blanchard : le premier français à avoir terminé l’«Arch to Arc»…qui consiste à rallier Londres à Paris : d’abord 140 km de course à pied pour atteindre la côte anglaise, puis la traversée de la manche (33 km en théorie sur la carte qui avec l’effet des courants peuvent devenir plus de 60 km) et enfin 290 km de vélo… Le gars a mis 59h56 … il détient toujours le record de l’épreuve.

· Ahmed Andaloussi : paraplégique à 21 ans, il se fixe, à 40 ans l’objectif de se mettre au triathlon et vise rapidement la distance reine. En 2018, il termine l’Ironman d’Hawai …

· Jonathan Drutel : atteint de la mucoviscidose, il ne doit la vie qu’à une transplantation « cœur-poumon » réussie. Alors qu’on lui suggère une (re)prise du sport modérée pour faire travailler ses poumons, il veut respirer la vie à pleins poumons et refuse les « limites imposée par la sagesse ». Il se fixe le défi de terminer l’Ironman de Nice et il devient le premier double transplanté cœur-poumons, dans le monde, à terminer un Ironman.

· Max Caradec : il a terminé à 71 ans l’Ironman de Nice et pratique toujours, à 76 ans, le triathlon. Il a connu les débuts du triathlon dans le monde et en France … il est le témoin de l’évolution de la discipline dont il dénonce certains travers, notamment la tendance à acheter du matériel de plus en plus technique et de plus en plus cher … lui, il a attendu ses 75 ans pour s’acheter un « beau vélo ». Comme il dit, « le feu de la vie crépite toujours en moi », alors il n’exclut pas « d’accrocher une dernière fois un dossard sur une distance Ironman ».

Moi, je trouve tout ceci extrêmement inspirant, pas vous ?

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